Une nouvelle évidence tend à s’imposer dans le champ intellectuel québécois, celle de l’américanité, concept, selon Yvan Lamonde, « d’ouverture et de mouvance qui dit le consentement [du Québec] à son appartenance continentale [1] ». Cette évidence est en passe de devenir un lieu commun du discours identitaire québécois francophone. Elle est portée, tant par les politiciens nationalistes, lorsqu’il s’agit d’exprimer l’ouverture économique du Québec depuis le traité du libre échange avec les États-Unis et le Mexique (Bernard Landry) ou l’originalité américaine de la francophonie québécoise dans l’ensemble francophone international (Louise Beaudoin), que par les milieux culturels. Quand le dramaturge québécois Robert Lepage ouvre officiellement le Printemps du Québec à Paris (printemps 1999), il convie les Français à venir rencontrer l’Amérique.
C’est du milieu littéraire d’ailleurs qu’est venue la bonne nouvelle. On peut en effet rendre compte de l’avènement de l’américanité dans le Québec contemporain à un constat établi par Jean Lemoyne au début des années 50 : « J’avoue, disait-il, ne plus croire que nous puissions jamais rendre compte de nous-mêmes en français à cause d’un fait primordial : l’invention et la forme de l’Amérique ne sont pas françaises [2] ». Si le constat de Jean Lemoyne était pessimiste et reposait ultimement sur l’observation d’une déchirure dans la culture canadienne-française entre « le milieu et l’expression » entre « l’ambiance et la conscience », les analystes littéraires, depuis les années 70-80, n’ont plus cette retenue.
De la configuration littéraire, l’américanité s’est étendue au champ des sciences sociales. Des géographes rappellent la dimension continentale de l’imaginaire spatial des Franco-Québécois : les Québécois sont devenus des habitants de l’espace Nord-Est américain, ont intégré l’Ouest, la Californie, la Floride; les travaux en économie politique insistent sur l’intégration économique du Québec à l’Amérique du Nord; des réflexions socio-politiques nouvelles visent à faire ressortir la tradition républicaine « oubliée » de l’histoire politique du Québec, tradition largement empruntée au républicanisme américain et qui aurait été obnubilée par la référence quasi exclusive a une tradition parlementaire de type britannique. C’est en histoire toutefois que la relecture américaine de la réalité québécoise est la plus prégnante. Gérard Bouchard et Yvan Lamonde se sont faits au cours des dernières années les champions d’une relecture américaine du parcours historique du Québec. L’américanité québécoise serait une vieille histoire, mais le Canada français ne le savait pas, ce fait lui aurait été caché par l’idéologie « largement imaginaire » appuyée sur de « fausses représentations de soi et des autres [3] » déployée par ses élites pendant près de deux siècles.
Par delà l’évidence, du fait banal dirions-nous, que le Québec se trouve effectivement situé en Amérique, et particulièrement en Amérique du Nord, qu’il partage une frontière avec la plus grande puissance économique, politique et culturelle du monde contemporain, que peut vouloir dire cette insistance à rappeler son appartenance à l’Amérique? Disons-le d’emblée, nous croyons que le discours sur l’américanité québécoise manifeste avant tout les difficultés des milieux intellectuels québécois francophones à penser politiquement la signification de la présence en terre d’Amérique d’une nation francophone. Une telle impasse n’est pas à proprement parler québécoise, elle participe largement du climat intellectuel contemporain, incapable de voir dans la radicalisation actuelle de la modernité autre chose que le déploiement des grandes catégories rationalisantes et universalisantes, incapable de penser une articulation moderne entre le monde vécu, toujours contextualisé, lieu d’expression, par des personnalités historiques, par des acteurs sociaux, d’intentionnalités, et le monde des choses et des systèmes. Pas spécifiquement québécoise disons-nous, mais étonnante, dans le contexte québécois, à la fois par la vigueur de l’affirmation radicale de cette modernité et par le paradoxe que pour affirmer l’américanité québécoise l’on doit faire son deuil, tant historique que contemporain, de l’existence d’un sujet historique francophone. La direction utilitaire, pragmatique de l’affirmationisme économique, bref, la sécheresse politique dans laquelle le débat sur l’avenir du Québec a évolué au cours des dernières années, ne nous apparaît pas étrangère à cette incapacité, particulièrement saillante dans l’américanité québécoise, de penser simultanément l’univers du sens et l’univers des systèmes.
Par delà la diversité des thèmes, l’américanité semble reposer sur deux postulats. Le premier est un postulat essentialiste, ou tout au moins sociologiste. L’américanité ne serait pas un choix, il s’agirait là de l’être véritable des Québécois francophones. La découverte de l’américanité par les milieux littéraires est souvent décrite comme une expérience cathartique qui purifie la culture québécoise de ses éléments étrangers. C’est ainsi que Lemoyne dans ses Lectures anglaises [4] croyait enfin trouver « une correspondance du milieu et de l’expression ». Jacques Languirand dans son parcours américain affirmera avoir enfin extirpé sa « peur d’être nord-américain, comme si mon américanité avait été refoulée [5] ». Ce passage de l’ombre à la lumière, du faux au vrai, de l’idéologie à la claire conscience de soi, de l’artificiel à l’instinct est aussi présent dans les travaux à nature plus scientifique. Gérard Bouchard précisera qu’à la pensée canadienne-française, pensée qui relevait « largement de l’utopie et beaucoup de l’imaginaire », la pensée de l’américanité substitue une pensée plus vraie de la réalité, « une réflexion plus éclairée [...] une perception plus juste de soi et des autres [6]. »
Le deuxième postulat touche la distinction entre américanité et américanisation, distinction formulée d’une manière claire par Yvan Lamonde : l’américanisation du Québec serait un « concept de résistance et de refus […], processus d’acculturation par lequel la culture étatsunienne influence et domine la culture autant canadienne que québécoise — et mondiale — tandis que l’américanité, qui englobe autant l’Amérique latine que l’Amérique anglo-saxonne, est un concept d’ouverture et de mouvance qui dit le consentement à son appartenance continentale [7] ». Une telle distinction pose à notre avis un double problème. Empirique, d’une part, car à de rares exceptions près, les références québécoises à l’américanité, dont les propres travaux de Lamonde par ailleurs, se limitent à préciser les différentes modalités d’intégration historique et contemporaine du Québec avec l’Amérique étatsunienne. Plus théorique, d’autre part, en autant que le concept d’américanité emprunté à la tradition latino-américaine l’ americanidad visait là-bas à distinguer le parcours américain des pays du Sud du parcours nord-américain. Dans l’américanité québécoise au contraire le concept repose sur l’analyse des similitudes, des ressemblances, de l’intégration. En cherchant toutefois à définir une appartenance continentale qui exclurait l’américanisation, donc le sujet américain, l’américanité québécoise accouche d’une conception de la société où l’intentionnalité tant culturelle que politique disparaît pour être remplacée par la déambulation existentielle de l’individu postmoderne, par l’» autopoiétique des systèmes », des territoires, des grands procès d’institutionnalisation de la modernité, par la réduction de l’Amérique au code pratique de la modernité.
Voyons quelques figures qui appuient une telle lecture de l’américanité québécoise.
Première figure, l’américanité québécoise se rapporte à vouloir définir l’ethos de la culture québécoise comme une réalité profondément américaine, autrement dit à percevoir le Québécois comme être américain. On peut résumer cette description en reprenant la définition que Diane Pavlovic effectuait du théâtre québécois des années 1980. Il s’agit, faut-il le préciser, pour elle d’une « abstraction séduisante » : « La tendance à incorporer tous les discours à “magasiner” dans le bagage culturel universel et à y consommer abondamment, faute de langage et d’une tradition propre est incontestablement nord-américaine; privés du poids d’une longue histoire, les artistes américains et québécois ont envers leurs “classiques” une attitude comparable [8].
Ce jugement sur le théâtre des années 80, peut être généralisé à la littérature et au cinéma québécois contemporains, où les personnages déambulent habituellement dans un espace indifférencié entre Montréal, New York, la Floride et la Californie, ce sont des êtres sans convictions profondes, des personnages de l’errance et de la marge, souvent de mauvais goût. Leur vulgarité, grossièreté et violence s’affichent comme des preuves de leur soi-disant authenticité. Jean Larose a appelé fort justement les films québécois des années 80, des films de « nulle part [9] ». L’être américain de l’américanité québécoise peut effectivement être considéré comme un être de nulle part. Même dans les collections de films sur l’américanité (ONF), qui devait décrire la part américaine de l’identité québécoise, l’on a pu dire que tous « rendent compte, chacun à sa manière, d’une perte : d’une perte vécue soit comme catastrophe, soit comme valeur, soit les deux à la fois [10] ».
L’être québécois de l’américanité comme être de nulle part n’est pas exclusif à l’univers de la création culturelle. Des travaux récents en sciences humaines ont particulièrement insisté sur l’existence — depuis toujours souligne-t-on —, d’un individu québécois francophone, entreprenant, pragmatique, anti-hiérarchique, pluriel, être de l’errance plus que de l’enracinement, ouvert au continent avant d’être préoccupé par sa survivance. « L’identité québécoise n’a pas eu à attendre la postmodernité pour être plurielle et traversée par l’autre », précise Yvan Lamonde [11]. Il y a ici un effort, qui ne nous convint pas, avouons-le, d’assimiler l’expérience culturelle canadienne-française à l’expérience de la frontière américaine telle que décrite par l’historien américain Frederick Turner à la fin du XIXe siècle, ou encore à l’être démocratique décrit par Tocqueville quelque cinquante ans plus tôt. Si l’être de l’errance peut possiblement décrire une partie de la crise identitaire contemporaine, il ne saurait il nous semble, à moins de distorsions historiques graves, décrire adéquatement les modalités d’intégration culturelle propres à l’univers canadien-français et par delà à la permanence, au Québec français, d’une référence culturelle qui reste attachée quoique l’on en dise à une mémoire.
Deuxième figure, l’américanité comme modernisation technique. Il s’agit ici du phénomène le plus évident, l’intégration du Québec à la civilisation technique américaine, mais en même temps le plus problématique, car nulle part ailleurs est mieux exprimé le postulat déterministe de l’américanité selon lequel le sujet historique, l’intentionnalité humaine, disparaît pour faire place au règne de la nécessité. Le Québec serait américain par ses habitudes de consommation, son architecture, la prédominance dans ses différentes manifestations culturelles du code pratique sur le code culturel. Comme l’affirme Yvan Lamonde, qui insiste pourtant pour distinguer américanité d’américanisation, « en entrant de plain-pied dans la société de consommation d’après guerre, le Québec devenait “américain” dans sa culture après avoir appris à l’être dans son économie, son émigration et son syndicalisme » le Québec francophone apparaît dès lors « comme un roi nu, d’abord reconnaissable à sa seule voix : un américain parlant français [12] ».
Lorsque que poussée à son extrême, cette tentative de dissocier le processus de modernisation technique (l’américanité) de la manière particulière dont il s’est produit au Québec (l’américanisation), aboutit effectivement à décrire le sujet québécois comme « un roi nu », un être essentiellement mû, pour parler comme Luhmnann, par l’autopoïétique des systèmes communicants entre eux. Jean-François Chassay [13], sans un certain bonheur par ailleurs, rappelle comment les héros des romans québécois de l’américanité se définissent comme extérieurs par rapport à eux-mêmes, les véritables sujets de ces romans étant la « voiture » « l’informatique », les « médias », ce sont ces systèmes, véritable réseau cybernétique, qui nouent l’être au continent, qui fondent enfin l’adéquation recherchée par Lemoyne entre le milieu et l’expression.
Troisième figure, l’américanité contre l’européanité. Nous avons déjà fait référence à la thèse de la frontière de Frederick Turner selon laquelle l’Amérique étatsunienne dans sa confrontation avec le continent américain aurait été le lieu d’élaboration d’un homme nouveau, d’une nouvelle culture. Cette élaboration de l’être américain se serait réalisée en rupture avec la culture européenne. Ici une société ouverte, pluraliste, individualiste, de l’autre côté une société de classe, d’homogénéité nationale, de groupements d’influence. Cette lecture s’oppose à la théorie de l’Amérique étatsunienne comme un « fragment » de l’Europe, une radicalisation, une réduction de la modernité à son versant libéral démocratique.
Dans le Québec historique l’opposition américanité/européanité se serait superposée à la division élite/classe populaire. Alors que la culture populaire aurait été américaine — de la manière d’occuper la terre à la façon de s’amuser — les élites canadiennes-françaises auraient été tournées vers l’Europe — autant par leur formation classique que par leur conception d’une société d’héritage. La fin du Canada français aurait mis fin à cette inadéquation historique réunissant enfin dans une même américanité, élites et classes populaires québécoises. Une telle lecture intente un procès sévère contre la culture canadienne-française accusée d’être essentiellement idéologique, dans le sens marxiste de fausse représentation. Mais plus fondamentalement, elle postule une adéquation nécessaire entre culture première et culture seconde, entre le réel et sa représentation. C’est pourtant, Fernand Dumont nous l’avait rappelé, « parce qu’il n’y a pas homologie entre culture première et culture seconde qu’il y a sentiment d’historicité [14] ». C’est pourquoi d’ailleurs l’américanité est incapable de concevoir un quelconque héritage dans la tradition canadienne-française, comme elle s’avère incapable de trouver un sens à l’aventure québécoise contemporaine autre que celui fourni par le déploiement d’une modernité radicale. Et pourtant, en tenant compte de l’hypothèse soulevée plus haut selon laquelle le modèle américain est une exacerbation réductrice, un fragment, de la modernité, le « détour européen » du Canada français pourrait bien s’avérer être une leçon d’histoire qui loin de tourner le dos à la modernité permet une ouverture à d’autres possibles historiques, à plus d’historicité.
On retiendra enfin une quatrième figure de l’américanité québécoise : les tentatives synthèses qui visent à comprendre l’américanité comme parcours de sociétés neuves. Deux œuvres principales, de loin les thèses les plus fortes portant sur l’américanité québécoise, se rattachent à cette démarche intégrative visant à élaborer un véritable méta-récit québécois de l’américanité. Il s’agit de l’œuvre de Jean Morency, principalement l’ouvrage Le mythe américain dans les fictions d’Amérique (1994) et de celle de l’historien Gérard Bouchard autant dans ses travaux d’histoire sociale, notamment Quelques arpents d’Amérique (1996), que dans ses travaux récents d’histoire comparée du développement de la nation québécoise. Disons simplement de l’ouvrage de Morency qu’il se propose à travers une lecture du roman canadien-français et québécois du XXe siècle de retrouver l’élaboration du « mythe américain » à la manière que l’on peut trouver son élaboration première dans la littérature américaine du XIXe siècle. Il y aurait ici, un siècle après, une même tentative de construire une littérature nationale s’autonomisant de l’Europe et célébrant l’avènement d’un Homme nouveau et d’une nation neuve. Gérard Bouchard pour sa part, à partir du concept de sociétés neuves, c’est-à-dire des sociétés issues d’une immigration récente, celle qui a débuté avec le colonialisme européen du XVIe siècle, se propose de démontrer que l’histoire sociale du Québec, l’histoire du peuplement du Saguenay par exemple, a reproduit les comportement et les structures propres à l’américanité prototype ici d’une société neuve, tout en cherchant par ailleurs, par l’analyse comparative, à dégager un modèle de développement propre à ces sociétés.
D’un certain point de vue, Bouchard se veut le Turner québécois, celui qui comme Turner dans l’Amérique de la fin du XIXe siècle traduira le mythe littéraire en langage des sciences sociales. Mais là s’arrête la comparaison car, comme le démontre Jean Morency, si le mythe américain suit un parcours linéaire où chaque roman est une progression vers la régénération d’une nouvelle nation, la version québécoise du mythe américain est une version tronquée — Marx disait que l’histoire ne se répète jamais sinon comme une farce — où le développement du mythe hésite, fait une avancée, fait du surplace, recule. Gérard Bouchard est bien obligé d’en convenir lui qui déjà dans les conclusions de son maître ouvrage sur le Saguenay n’arrivait pas à comprendre pourquoi la famille paysanne canadienne-française n’avait pas démontré beaucoup d’empressement à répondre aux transformations structurelles des territoires neufs. Dans l’analyse comparée des sociétés neuves, le Québec paraît ultimement avoir eu un parcours brisé, totalement original, voire anormal; l’histoire du Canada français une aventure essentiellement négative, un reste, l’inaboutissement du rêve américain de puissance. À l’exception de Porto Rico, insiste-t-il à plusieurs reprises, « pourquoi le Québec est[-il] la seule collectivité américaine à ne pas avoir réalisé son indépendance politique [15]? ». Il y a ici de toute évidence illusion, ni le Sud des États-Unis pourtant le lieu d’une guerre civile tragique, ni la Louisiane, ni le Nord-Est brésilien, pour ne nommer que ces collectivités neuves n’ont réalisé leur indépendance politique.
L’américanité démontre ici ses limites, après avoir évacué le sujet de l’histoire du Canada français et du Québec francophone elle se surprend que l’histoire effective d’une petite nation en terre d’Amérique ne corresponde pas au modèle du nation building américain du XIXe siècle. Peut-être, pour bien comprendre l’aventure de la nation française d’Amérique, faudrait-il revenir à son intentionnalité première, soit celle d’établir en terre d’Amérique un autre projet civilisationnel, nous dirions aujourd’hui un projet politique ou une intention particulière d’intégration nationale, un projet différent du modèle anglo-américain dominant sur la partie nordique du continent. La fascination américaine du discours sur l’américanité est de peu d’utilité dans une telle réflexion car elle n’a qu’à offrir la perspective d’un monde se déployant sans intentionnalité.
Joseph-Yvon Thériault*
NOTES
* Joseph-Yvon Thériault est professeur de sociologie à l’Université d’Ottawa. Il prépare présentement un ouvrage sur l’idée de l’américanité dans le champ intellectuel québécois. Il présente ici des réflexions préliminaires tirées de cette recherche.
[1]. Yvan Lamonde, Ni avec eux ni sans eux. Le Québec et les États-Unis, Montréal, Nuit Blanche, 1996, p. 11.
[2]. Jean Lemoyne, Convergences, Montréal, Hurtubise-HMH, 1961, p. 27.
[3]. Gérard Bouchard, « Le Québec comme collectivité neuve. Le refus de l’américanité dans le discours de la survivance », dans G. Bouchard et Y. Lamonde (dir.), Québécois et américains. La culture québécoise au XIXe et XXe siècles, Montréal, Fides, p. 16.
[4]. Jean Lemoyne, « Lectures anglaises », op. cit., p. 23-31.
[5]. Jacques Languirand, « Le Québec et l’américanité », Études littéraires, 8, 1, 1975, p. 143-149.
[6]. Bouchard, op. cit., p. 16 et 25.
[7]. Lamonde, op. cit., p. 11.
[8]. Diane Pavlovic, « Le théâtre récent de l’américanité », Études françaises, 26, 2, 1990, p. 47-48.
[9]. Jean Larose, L’amour du pauvre, Montréal, Boréal, 1998, p. 101sqq.
[10]. Michelle Garneau, « L’émergence d’une nouvelle identité », Cinébulles, 10, 3, 1991, p. 7-9.
[11]. Lamonde, op. cit,. p. 9.
[12]. Yvan Lamonde, « Pourquoi penser l’américanité du Québec », Politique et sociétés, 18, 1, p. 93-94.
[13]. Jean-François Chassay, « Littérature et américanité : la piste technoscientifique », in G. Bouchard et Y. Lamonde (dir.), op. cit., p. 175-193.
[14]. Fernand Dumont, Le lieu de l’homme, Montréal-HMH, p. 228.
[15]. Bouchard, op. cit,. 1995, p. 46.