Ce numéro d’Argument, publié en mai 2022, contient deux dossiers.
Le premier, qui a pour titre « Anatomie de la nouvelle ignorance », s’interroge sur la nature d’une nouvelle forme d’ignorance qui, contrairement à celle qui est traditionnellement définie comme un défaut de connaissances, peut être dite « active », en ce qu’on a parfois l’impression qu’elle constitue une plongée presque volontaire dans la déraison.
« De si beaux jeux de rôles - Fortune du roman historique », notre second dossier traite, comme son nom l’indique, du roman historique. Plusieurs amateurs, spécialistes et écrivains nous livrent leurs réflexions sur ce genre littéraire particulier qui mêle réalité et fiction, nous confient également les raisons pour lesquelles ils en lisent ou en écrivent.
Anatomie de la nouvelle ignorance
Dominique Lepage, Les oeillères de l'émotion
Patrick Moreau, Les jugements hors contexte, ou la vertu illusoire des hommes sans monde
Harold Bérubé, La rentabilité de l'ignorance
Yves Gingras, Les stratégies de l'ignorance
François Chapleau, Science, évolution, religion et la mesure de l'ignorance
Nadia El-Mabrouk et François Dugré, L'idéologie trans et la nouvelle ignorance
Raphaël Arteau McNeil, Trois anecdotes et une hypothèse
De si beaux jeux de rôle — Fortune du roman historique
Claude La Charité, De L'influence d'un livre à Autopsie de Charles Amand, le roman de l'histoire littéraire
Maxime Prévost, Le présent en fuite
Dominique Garand, Fiction et histoire, un dialogue à nommer
Manon Louisa Auger, Je n'écris pas de roman historique
Mathieu Thomas, Romans de Rome
Contributions libres
Jean-René Roy, À propos de l'hypothèse anthropique
Sous peine d'être ignorant
Raphaël Arteau McNeil, Hannah Arendt