Comme bien des ouvrages portant sur le français au Québec, le livre de Lionel Meney Main basse sur la langue, paru l’hiver dernier aux éditions Liber, a déclenché toute une polémique. Qu’une telle controverse ait eu lieu apportait ainsi la preuve par l’exemple que la thèse de ceux qu’il nomme les « endogénistes » (c’est-à-dire les défenseurs d’une norme linguistique propre au Québec) est loin de faire l’unanimité. En matière de langue, il n’y a guère aujourd’hui de consensus qui tienne.